Comme un manifeste intime pour une réconciliation poétique, Oaio nous livre une musique ambigüe mais pas exiguë, qui fait la part belle aux cordes (guitare, banjo, ukulélé), à une voix qui cherche la profondeur et la franchise, et développe un songwriting quasi équilibriste. On y entend qu’Oaio s’est abreuvée de Dylan et du diapason rouge dans l’enfance, que son coeur est en Amérique(s), et qu’elle sonde peu à peu ses racines méditerrannéennes.