Direction l’Eurovision : Le futur du rock et du métal c’est pas eux !

T’y aurais pensé, toi, à mélanger Boys Boys Boys avec Rammstein ou de faire une version métal d’un Beyoncé ? Les Princesses Leya l’ont fait à ta place. « Ils auraient pu s’appeler les Lady Di, mais ils préfèrent les princesses qui vont dans l’espace plutôt que celles qui vont dans les poteaux… » Leur « comstacle » ou « comédie mus métal », comme tu veux, c’est avant tout la rencontre entre Dedo, « le prince des ténèbres » tout droit venu du Jamel Comedy Club, persuadé d’être la réincarnation d’un grand nom du métal, et Antoine Schoumsky de Golden Moustache, un mec qui rêve de faire l’Eurovision juste parce que son père l’a gagnée en 84. Deux humoristes qui ne partagent pas les mêmes goûts musicaux mais qui ont décidé d’être à la tête d’un quatuor métallo-comique.
Cette engueulade musicale bourrée d’autodérision où se mêlent sketches, parodies et reprises dans une ambiance délurée va te faire aimer le métal même si tu n’aimes pas le métal. Ils le disent eux-mêmes, c’est un doux mélange entre Tenacious D, Giedré et Ultra Vomit. Le but? Ne faire qu’un dans le plus grand Wall of Love de l’histoire. Alors, si toi aussi tu penses que les métalleux sont sales ; font pipi sur les bébés ; explosent en écoutant Zaz ; ont des poux qui eux-mêmes ont des poux, qui ont eux-mêmes des poux ; mangent des lentilles parce qu’il y a du fer, et le fer c’est métal ; se déplacent en chauve-souris ; conduisent des dragons et déterrent des corps parce que c’est marrant : viens oublier tous tes clichés le 16 octobre.

Concert assis